lundi 15 mars 2010

Le problème c'est les parents.

Des fois je me demande ce que les gens font à magasiner comme ça sans but... Ça rentre par groupe de 8 jeunes, ça touche à tout, ça a pas d'argent, ça veut rien, ça pose plein de questions pis ensuite ça s'en va en laissant tout en bordel... hey c'est une boutique, c’est pas ta chambre, y'a pas ta mère pour venir faire la ménage après toi. Pis anyway, comment ça t'as pas été élevé pour comprendre que quand tu vas ailleurs tu dois garder un minimum de tenue et pas faire exprès pour foutre le bordel. D'ailleurs le jeu usagé que tu viens de prendre, remet le donc devant l'autre pochette du même titre au lieu de la calicer n'importe où, messemble que ca prend pas un gros cerveau pour jouer au jeu des associations.

Pareil comme ce parent qui dit à son enfant : ‘’ ça sert à rien de regarder les jeux dans la boutique, on va pas t'en acheter de toute façon, tu as une R4 (carte sur laquelle on copie des jeux piratés gratuitement)’’. ‘’Oui mais je veux voir les jeux qui m'intéressent pour savoir quoi copier.’’ ‘’Allez vas-y mais pas longtemps.’’ J'aborde le parent poliment et calmement pour m'assurer d'avoir bien entendu, et lorsque je lui demande si elle trouve que c'est respectueux envers le commerçant d'agir de la sorte elle me dit que ce n'est qu'un petit enfant. Oui mais c'est toi le parent qui cautionne son action et l'encourage. Et alors elle se fâche, me traite d'être un idiot et s'en va rejoindre sa famille de nègres, pour leur compter l'histoire, et là sa tante ou sa grand-mère me fait un gros fuck you en passant, et tous me regardent avec ce regard d'Attitude qu'ont les nègres à chaque fois qu'on leur démontre qu'ils agissent de façon stupide et qu'ils préfèrent se bucker de façon agressive. C'est pas mon attitude certain qui l'a fâché, je suis resté très poli, mais surement que dans le fond elle le savait bien qu'elle faisait juste profiter et ça l'a fait chier de se le faire dire, même de façon polie.

Et finalement les parents de ces petits princes qui se font acheter tous les jeux qui sortent et qui s'en foutent lorsqu'on leur dit que c'est un jeu hyperviolent où on doit faire éclater des têtes ou démembrer des corps. Ou lorsqu'on leur explique que GTA c'est un jeu dont le but est de se monter un empire du crime en tabassant des gens, en pimpant des putes, en vendant de la drogue et en posant des bombes, et qu'ils ne sont pas d'accord, mais qui l'achètent malgré tout pcq leur kid leur dit qu'ils ont déjà joué chez leur ami anyway. C'est pas grave dans le fond, pourquoi jouer son rôle de parent, mettre des limites et expliquer a son kid en l'éduquant pourquoi tu lui dis non? C'est ben plus simple se dire bon anyway y'a déjà été exposé à ça, on va le laisser faire, mais c'est con pcq en plus de sanctionner qu'il joue, tu l'encourages et tu lui donnes les conditions à ce qu'il le fasse de façon continue (alors qu'auparavant sporadique dans le cas de l'ami qui a le jeu). Et ensuite ça s'en va blâmer les jeux vidéo et le heavy metal quand un jeune pète sa coche et tire sur tout le monde dans une école. Regardez votre laissez aller en tant que parents. Vous vous déresponsabilisez et en plus vous avez le culot de blâmer les autres si qqch arrive, pcq les autres sont la mauvaise influence sur le kid. Un parent qui s'en contre-fout, c'est comme un parent qui en fait trop un cas, ça incite à l'extrême. C'est pour ça que y'a des jeux classés E ou T.

Bon lundi calice!

samedi 13 mars 2010

Les coups portés à la tête et la violence au hockey

Aujourd'hui, j'ai décidé de m'improviser commentateur sportif. En effet, c'est un métier que j'admire, parce qu'on peut y dire n'importe quoi, et le lendemain dire le contraire. Blague à part, j'aimerais traiter de deux sujets distincts: la violence au hockey et les coups portés à la tête.

Premièrement, les coups portés à la tête devraient être punis de façon beaucoup plus sévère qu'actuellement car ils portent sérieusement atteinte à la santé et à la carrière des joueurs visés, dont le talent comme hockeyeur est souvent supérieur à celui du matamore. Aussi, on remarque que ces coups sont souvent portés par un joueur en situation de replis défensif face à un attaquant qui vient de tirer ou qui s'apprète à le faire. Le joueur arrive donc de l'arrière ou du côté et frappe sa victime à partir d'un angle mort. Le coup est donc difficilement évitable. J'inclus aussi dans les coups à la tête toutes les situations où un joueur lève le coude ou saute lors d'un plaqué afin de frapper son adversaire à la tête. Alors qu'on a fait déjà un pas pour éviter les plaqués dangereux le long de la bande, ceux qui envoient leur victime tête première dans la bande, très peu semble être fait pour punir et dissuader les joueurs de porter des coups de coude à la tête. Ça donne des situations ridicules comme par exemple Maxim Lapière qui est suspendu 4 match pour avoir fait tomber/plaqué un joueur trop près de la bande en lui causant une dislocation de l'épaule, alors que Cook sort du match sur une civière, le meilleur pointeur des Bruins avec un coup de coude perfide porté à la tête, et il s'en sort sans pénalité ni réprimandes d'aucune sorte!

Sur un autre sujet, j'aimerais que les fifilles et les feluettes qui sont contre la violence au hockey arrêtent de chialer contre les batailles. Contrairement aux coups vicieux portés à la tête, les batailles sont le fait de joueurs qui décident de s'engager dans un combat à mains nues en pleine connaissance de cause. Ce peut être pour se venger, défendre un coéquipier, redonner du moral à son équipe, mais les batailles ont au moins le mérite de se produire la plupart du temps entre joueurs consentants. C'est d'ailleurs pourquoi les assauts d'un joueur sur un autre sont plus sévèrement punis. On comprend que deux hommes dans le feu de l'action puissent en venir à libérer un peu de pression en se crissant quelques coups sur la gueule. C'est normal, voir positif. Si ça vous offusque, allez regarder la canal pêche, ou bien le golf où les chances de contacts physiques entre les participants sont nulles. En terminant, voici une glorieuse bataille en bonne et due forme, tel qu'on devait en voir "dans le bon vieux temps" alors que les joueurs jouaient encore avec du coeur et pour l'honneur de leur équipe: http://www.hockeyfights.com/fights/93256

lundi 8 mars 2010

Journée de la femme - ôde aux seins

Les seins sont beaux, les seins sont ronds, les seins sont doux. J'aime les seins. Certains sont petits et pointus, d'autres plus gros et plus moelleux. B, C et D sont les tailles idéales. À cette taille ils sont irrésistibles, et narguent souvent la gravité en restant fermes et en rebondissant en slow motion afin de bien attirer notre attention. J'ai envie d'y mettre ma bouche et d'y boire comme d'un carton de lait. J'aime comment ils forcent le tissus à épouser leur forme gracieuse, la tension, les plis qui se forment par la poussée de cette formes courbes et chaudes. J'aime comment ils font des plis dans les petites blouses blanches ou bleues des uniformes, comment les boutons doivent s'accrocher pour ne pas cèder à la tentation d'exploser et d'exposer à mes yeux ravis les merveilles qu'ils cachent. Même un simple polo ne peut s'empêcher de mouler ces formes et à cause de sa forme, le tissu ainsi tiré vers l'avant à l'avantage de se coller au dos et d'accentuer les fesses. Comme la nature sous ses habis de chair comme de coton concours à me tenter. Et les filles du Simons avec leurs veston et leur mini-jupe style corpo, elles en dévoilent moins que quiconque pourtant leurs courbes paraissent quand même et on a envie de les déshabiller un peu plus. Et finalement, toutes celles qui assument leurs seins et qui les exposent, ô décoletés et t-shirts moulants. Votre vue me brule non seulement les yeux mais les doigts car je ne peux malheureusement toucher à vos énormes voluptées. Lorsque mon désir explosera, je couvrirai de perles brillantes des étendues à perte de vue de seins aux mamelons érigés et frémissants de plaisir au contact humide de cette pluie de bonheur qui arrose leur délicate peau douce.

Joyeuse journée de la femme, montrez vos seins!

dimanche 7 mars 2010

Mon diplôme

Sherbrooke, le 8 février 2010


Objet : Votre diplôme

Madame,
Monsieur,

Suite à l’analyse de votre dossier, nous avons constaté que vous étiez en mesure de terminer votre programme d’études au terme du trimestre d’été 2009. Par conséquent, vous auriez pu faire partie des personnes invitées à la dernière cérémonie de collation des grades qui s’est tenue le 26 septembre 2009.

Afin de vous éviter l’attente de l’obtention de votre diplôme jusqu’à la prochaine collation des grades, nous sommes heureux de vous en faire la remise dès maintenant.

Par ailleurs, le Service des communications entrera en contact avec vous au mois d’août prochain pour vous inviter à venir vivre cet événement si haut en couleur et en signification.

Nous désirons vous transmettre nos plus sincères félicitations pour votre réussite et nous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de nos salutations distinguées.

Le registraire adjoint,

Guy Vachon

GV/cl
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Boucherville, le 7 mars 2010


Monsieur Guy Vachon
Registraire-adjoint
Université de Sherbrooke
Bureau de la registraire
Sherbrooke (Québec) J1K 2R1

Objet : Re[tard] : Votre diplôme
Monsieur,

Je tiens à vous remercier et à vous confirmer la réception en bonne et due forme de mon diplôme de maîtrise en philosophie le 5 mars dernier. Cependant, suite à la lecture de la lettre accompagnant celui-ci et signée de votre main, je tiens à vous exprimer ma profonde déception mêlée d’indignation.

Je trouve que le ton positif de la lettre cache un certain mépris pour l’énorme retard de 6 mois dans l’envoi de mon diplôme. On mentionne en ouverture « Suite à l’analyse de votre dossier […] » alors que ce n’est pas une situation récente. J’avais été invité à la cérémonie de collation des grades de septembre 2009 et j’avais refusé d’y participé. On m’avait assuré à l’époque que je recevrais mon diplôme par la poste aux alentours de la date de la cérémonie de remise. Il est donc inutile de me contacter à nouveau en août pour la cérémonie 2010 puisque je refuserai à nouveau. Il faut comprendre que ce n’est pas parce que je ne souhaite pas recevoir mon diplôme lors d’une cérémonie officielle et publique que la réception du diplôme représente pour moi une signification particulière moindre.

Suite à de nombreux courriels sans réponse adressés au service de la collation des grades, j’ai dû me résoudre à appeler l’université en janvier 2010. On m’explique alors que les diplômes de certains étudiants n’ont pas pu être distribués à cause d’un changement de fournisseur de service. On en était donc encore à faire des tests d’impressions pour s’assurer de l’uniformité des épreuves mais on m’assure que je recevrai mon diplôme au maximum vers la fin du mois de février. Je peux vous assurer que le diplôme est très beau, le papier et l’impression sont de bonne qualité, mais il est plutôt condescendant voire méprisant de votre part de nous offrir comme un privilège de recevoir notre diplôme maintenant « afin [d’]éviter l’attente » alors que cela fait plus de 6 mois que je suis supposé l’avoir reçu.

Selon Mélanie Pellerin du Secrétariat des études supérieures et de la recherche de la Faculté des lettres et des sciences humaines, mon diplôme n’a pas été émis avant le 12 février. De plus, lors de mon appel du 3 mars, Mme Dansereau (poste 63629), m’a confirmée que mon diplôme était parti la veille ou le matin même au plus tard.

Vous comprendrez donc que dans ce contexte, votre lettre pleine d’optimisme et de positivisme s’apparente au mieux à de la mauvaise foi. Vos « plus sincères félicitations » et « l’expression de nos salutations distinguées » me semblent fausses et déplacées. De simples excuses auraient été beaucoup plus appropriées pour ce délai inacceptable et indigne d’une institution de la taille et de la réputation de l’Université de Sherbrooke.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus sincères.

Étienne Gagné

M.A. Ph.

vendredi 5 mars 2010

Les indiens crosseurs

Parlons d'un sujet presqu'aussi interdit de discussion que la juiverie des juifs, les amérindiens crosseurs.  C'est un sujet tabou parce qu'en tant que blanc, il est raciste et c'est un relant de colonialisme que d'oser parler des indiens comme des crosseurs, après tout ce qu'on leur a fait.  On n'entrera pas la dedans je souhaites plutot me concentrer sur un propos très précis:  la carte d'exemption de taxe.  Parce que pour compenser les injustices du passé, les indiens ont le droit de ne pas payer de taxe À CERTAINES CONDITIONS.  1- Ils doivent posséder une carte qui prouve qu'ils sont des indiens et qu'ils ont droit à l'exemption de taxe 2- les biens ou services doivent être achetés à l'intérieur de la réserve ou être livrés à une adresse à l'intérieur de la réserve.  C'est tout.  Ensuite, on peut bien vouloir s'essayer en profitant de l'ignorance des marchands, mais il faut au moins avoir l'honnêteté de s'avouer qu'on essaye bel et bien de crosser le marchand à chaque fois qu'on demande si on peut avoir l'exeption de taxe.  Ainsi, je trouve ca frustant qu'à chaque fois qu'un indien vient acheter dans ma boutique, il exige de ne pas payer la taxe en me montrant sa petite carte.  Chaque fois, je lui dit : ''non, c'est pas comme ca que ca marche et vous le savez'', et chaque fois il font leur petit sourire en coin genre "hey un gars s'essaye hehe".  Est-ce qu'il réalisent que s'ils passent leur temps à essayer de crosser le monde, c'est normal qu'à la longue les gens qui s'en rendent compte le remarquent de plus en plus et en viennent à penser que les indiens sont crosseurs.  Pas qu'en soi tous les indiens soient malhonnêtes, simplement qu'à force de toujours essayer de mal user de leurs privilèges, en plus de jouer les victimes du colonialismes et des méchants blancs pour justifier leur droit à ces privilèges, ça fini par donner que le monde s'écoeure.

Le but de ce blog : dire aux indiens d'user de leurs droits quands il y ont droit et d'arrêter de faire leur magasinage avec leur petite carte d'exemption de taxe.  Quand on tente de systématiquement profiter de l'ignorance des marchands pour avoir des privilèges auxquels on n'a pas droit, on est des crosseurs.  Il ne faut pas s'étonner si à un moment donné un marchand vous le dise clairement : ''osti d'indien crosseur paye la taxe comme tout le monde!''

Les quotas de contraventions

Je me demande ce qui est le plus inquiétant, qu'on impose à nos policiers des quotats de contraventions, comme si le crime était quantifiable et qu'il s'agissait de regarder plus pour voir plus d'infractions...  Ou bien le fait que ça fait des années que les différents états-majors nient l'existence de tels quotas.  Quand nos forces policières nous mentent, ça va déjà pas bien, quand en plus ils doivent se forcer pour nous trouver des bibittes et nous punir au lieu d'être présent et disponibles pour servir et protéger, alors là, il est temps de s'inquiéter gravement.  Comment ensuite avoir confiance en leur bon jugement?

Et c'est aussi faire fi des conséquences de ces pratiques débiles, qui donnent des tickets à tous vents pour remplir les quotas, qui est l'augmentation accrue des contestations devant les tribunaux, qui engorgent, voire paralysent le système de justice parce que trop de gens doivent contester leurs contraventions injustement données.  Résultat, cela prend plusieurs dizaines de mois avant de pouvoir faire entendre sa cause.  Est-ce normal?  Non, pas du tout.  Et la solution ne passe pas par l'embauche de plus de juges et d'avocats pour ce type d'instance.  Ça commence par arrêter de prendre les policiers pour des vaches à lait en leur imposant de donner des quantités minimales de contravention, ce qui revient à les forcer à chercher les petites bibittes et à ne plus user de leur jugement dans leur façon d'intervenir et de faire appliquer les lois.

De Martineau au délire auto-psychanalytique

Richard Martineau parlait aujourd'hui dans son blog du sujet à son émission

"On devrait, dit-il, leur (les enfants) permettre de jouer avec des marteaux, de planter des clous et même, oui, de jouer avec le feu... sous supervision parentale, bien sûr!  Et qu'importe si votre petit se fait mal en plantant un clou, où se brûle les doigts en jouant avec des allumettes!
Ça fait partie de l'enfance!
L'enfance, c'est pas seulement des fêtes, des cadeaux et des gâteaux! C'est aussi se faire des bobo, tomber en bas de son vélo, se chamailler, se faire pousser en bas d'une montagne de neige...
Pleurer!
Nos enfants, dit-il, sont élevés dans des enveloppes matelassées, du velours, de la soie... Laissons-les brûler des insectes avec des loupes, nom de Dieu! Laissons-les participer à des courses de boîtes à savon! Laissons-les construire des bazookas avec des canettes de bière et de l'essence à briquets!
Laissons-les jouer avec des ciseaux! Laissons-les courir dans le bois! Traverser des ruisseaux!
Laissons les enfants être des enfants!
Ce sont des enfants, pas des bibelots de porcelaine!
S'ils ne prennent pas de risque, s'ils sont élevés dans la peur du danger, qu'est-ce que ça va être plus tard?
Quelle sorte d'adultes ça va donner?"

Parlé à l'émission: lien avec l'estime de soi

Je sais que la situation d'aujourd'hui telle que discutée à l'émission et visée par l'animateur, c'est encore pire qu'avant, mais je pense que je peux déjà répondre un peu à la question où du moins utiliser l'occasion pour réfléchir. En effet, j'ai moi-même été surprotégé par ma mère, et même par mon père lorsque j'étais sous sa garde l'été.  Ils avaient peur que les autres m'influencent à faire de mauvaises choses, que je devienne un voyou et un délinquent.  Je n'avais pas le droit d'aller à l'arcade, parce que c'est là que se tiennent les jeunes qui prennent de la drogue. J'étais toujours le premier à rentrer parce qu'il commençait à faire noir et que ma mère m'appelait.  Les autres jeunes riaient de moi parce que je devais toujours rentrer.  Je ne pouvais pas ou très très rarement aller coucher chez un ami, et oubliez ça chez une amie.  Parce qu'avant même que j'y aie pensé moi-même, ma mère savait bien qu'un petit gars avec une petite fille, ça donne obligatoirement du sexe.  Je devais dire ou j'allais en tout temps, donner les numéros de téléphones d'où j'étais, avec qui, et bien sur il fallait que mes parents parlent aux parents qui allaient être là avec nous parce que sinon je ne pouvais pas rester.

Et finalement, qu'est-ce que ça donne comme adulte?  Quelqu'un qui ne veut pas prendre de risque.  Qui endure une job de marde sous-payée parce qu'il n'ose pas prendre le risque d'essayer différents emplois.  Quelqu'un qui ne va pas aborder les filles parce qu'il a peur de se faire dire non.  Je suis devenu craintif parce qu'on a toujours eu peur des autres pour moi, et j'ai maintenant peur des autres.  On me reproche de ne pas avoir assez confiance en moi, mais calice à chaque fois que j'essaye d'avoir de l'initiative on me reproche d'essayer, ou on s'assure que j'aie des conséquences sévères si j'échoue.  Je n'ai pas l'impression d'avoir droit à l'erreur, c'est pourquoi je ne me donne pas le droit au refus non plus.  Si j'ai peur d'aller vers les gens c'est pour ne pas être rejeté, parce que j'ai peur de l'échec. 

Pis qu'on vienne pas me dire le contraire crisse, même quand je m'exprime faut qu'on me condamne, trop si, trop ça, pas assez ça, faut même que j'aille peur de ce que je pense et de ce que je dis.  Ce que ca donne M. Martineau, c'est un peuple parfait: des adultes mous, qui ne broncheront pas, qui ne sortiront pas dans les rues parce qu'ils savent qu'ils vont se faire tapper dessus s'ils osent défier l'autorité, qui ont peur d'agir et peur de bouger.  Tout ce à quoi j'aspire, c'est du confort prévisible, du divertissement sécuritaire, une satisfaction de mes besoins et désirs fondamentaux, un travail et une femme.  Je crains la crainte, je crains le jugement des autres, je crains l'influence néfaste que les autres peuvent avoir sur moi, par leur agression et leur jugement.

Je délire, je divague, ou bien ça fait du sens pis ça se connecte tout ce que je dis?  Est-ce que je serais pas un individu mou, paralysé par la crainte à force qu'on le garde toujours dans un univers controlé et dominé par la crainte de mes parents que les autres m'incitent à devenir mauvais?  Et de quelle façon tordue est-ce que ces mêmes parents m'inspirent la crainte d'être toujours jugé, surveillé, puni si j'échoue ou je failli?  Pourquoi est-ce que ''non'' fait si mal?  Pourquoi n'aie-je pas droit à l'erreur sans conséquence ou sans jugement défavorable à mon égard?  Et comment est-ce que je fais pour arrêter d'avoir peur d'aller vers les filles et d'être rejeté par elles?  Comment est-ce que je fais pour arrêter d'avoir envie de frapper les autres dans la face quand ils m'agressent ou me jugent?  Est-il possible de vivre sans la crainte de perdre tout ce que je possède et tous les gens que j'aime dans un instant?  Et puis là va en plus falloir que j'commence à avoir sérieusement peur de me faire interner surtout si j'ose en plus parler à voix-haute de toutes ces craintes et avouer mes faiblesses.  On va interpréter ca comme un manque d'estime de soi de ma part, on va parler d'anxiété socio-affective, et je suis certain qu'on va trouver des pillules pour me rendre "heureux". 

Parce que dans notre société il faut pas juste protéger nos petits de tout, il faut en plus qu'ils soient FORT, qu'ils aient de l'initiative, qu'ils soient entreprenant, créatifs, originaux, indépendants... et dans cette estime de soi qui n'est pas fondée sur du réel et de l'expérience, mais sur une propagande avec laquelle on leur enfle la tête.  Quand arriveront les premiers bobo, quand l'armure aura des fissures, ils réaliseront qu'ils ne sont plus ce que les autres estiment, et ce sera juste pire.



Anway, je devrais essayer de me concentrer sur de la critique d'actualité, l'expression d'idées et des articles plus courts.  Et peut être que minuit en écoutant un match de hockey c'est pas la meilleure heure pour garder un fil de pensée soutenu.  Malgré tout j'pense que l'exercice de ce soir aura pas été inutile ni inintéréssant autant pour l'auteur que le lecteur, parce qu'après tout, vous êtes des voyeurs!

mercredi 3 mars 2010

J'espère que l'élastique va te pèter dans la face

Des fois je me demande pourquoi certains immigrants viennent s'établir au Québec.  C'est une chose que de venir ici pour fuir un pays où les gens vivent sous le joug de la répression religieuse, du manque de liberté publique et politique, d'absence de démocratie, en proie à la famine et à la guerre.  C'est une toute autre chose que de venir ici pour profiter de notre liberté et pour tester jusqu'où va s'étirer l'élastique de notre tolérence.  On ajoute l'insulte à l'injure si on ose en plus nous traiter de racistes lorsque le dit élastique vous pète en pleine face.  Je suis donc totalement d'accord et je soutiens la décision du cégep St-Laurent d'avoir expulsé de ses cours de francisation une jeune immigrante qui à poussé à l'extrême son intolérence face aux valeurs québécoises d'ouvertures et d'égalité.  Sous le couvert des droits aux pratiques religieuses, elle a poussé d'accomodement en accomodement sa situation jusqu'à ce qu'elle devienne complètement déraisonnable.  Déjà, on ne devrait pas permettre à une étudiante d'avoir un privilège dans sa facon d'etre évaluée ou de faire les exercices quand c'est rendu qu'elle va demander en plus aux gars assis autour d'elle de changer de place en classe il y a tout de même des limites.  Si elle est si pratiquante que ca au point qu'elle doive porter le voile intégral, être évalué par une femme, faire ses exposés oraux en arrière de la classe et dos à elle, etc etc. qu'est-ce que fait cette personne à l'école?  En accordance avec ses croyances ne devrait-elle pas être ailleurs que seule à l'école?  Elle devrait être en compagnie de son mari, son frère ou son père au moins.  Puis c'est elle qui devrait changer de place et non les hommes.  De plus, elle devrait être à la maison en train de s'occuper de ses enfants et de ses frères et soeurs et à préparer le repas pour les hommes au lieu d'être à l'école en train de s'éduquer.  Vous voyez bien que ca n'a pas de sens... tant qu'à penser comme ca pourquoi ne pas être restée dans son pays d'origine où ce type de pratiques religieuses est monnaie courante et où la société approuve et s'organise en fonction du respect de ces pratiques?  Pourquoi venir ici pour nous demander de tout changer parce que toi, la madame au voile intégrale, tu peux/veux pas faire comme les autres à cause de ta religion.  Si tu suis ta religion reste chez vous pis sors pas sans être accompagnée d'un homme sinon t'es qu'une pute.  Si tu veux vivre selon nos valeurs en lève un peu ton voile intégrale, suis en classe avec les autres, fais tes oraux devant la classe comme tout le monde pis tu remettras ton voile intégral en sortant de l'école si tu veux, comme on demande aux jeunes garcons de ne pas porter leur casquette en classe.  Il sera très intéressant de connaitre le verdict de la commission sur les droits de la personne du Québec à ce sujet puisque la jeune dame a choisit de tester jusqu'au bout afin de voir si l'élastique tien bon.  Je lui souhaite sincèrement qu'il lui pète en pleine face afin de lancer un message clair aux immigrants intégristes dans son genre: ICI on vit comme CHEZ NOUS, si vous voulez continuer à vivre comme chez vous, RESTEZ CHEZ VOUS.  J'en profite pour saluer le fait que plusieurs groupes d'immigrants musulmans ont pris la parole afin de dénoncer les demandes exagérées de la jeune étudiante, on ne doit donc pas condamner l'ensemble des immigrants pour les demandes exagérées faites par une infime minorité de ceux-ci.  Et c'est en continuant à condamner publiquement ces demandes d'accomodement exagérées que les groupes représentant les immigrants aideront leur intégration à la société d'accueuil.  Nous sommes ouverts, nous sommes tolérents, et on ne mérite pas de se faire traiter de racistes dès qu'on essaie de défendre ce que nous sommes, chez nous!